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Pierre Sauze


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Passionné par les arts (musique, cinéma, littérature, arts plastiques), je m’oriente pourtant dans un premier temps vers les mathématiques : classes prépa puis licence.

Parallèlement je poursuis mes études de piano, jusqu’au certificat de fin d’études musicales

J’entre ensuite à l’ENSATT (école nationale supérieure des arts et techniques du théâtre) en réalisation sonore, dont je sort en 2006.

Je m’intéresse alors au cinéma d’animation, (mon mémoire de fin d’étude traitait de ce sujet), je me forme au son de dessin animé avec Christophe Héral, et parallèlement fait partie de l’équipe de création sonore du spectacle Coriolan, Shakespeare/ C.Schiaretti (molière 2009 du théâtre public).

 Je partage alors mon activité professionnelle entre régies son au théâtre national populaire et créations de bandes son pour les films d’animation de l’école de la poudrière. J’y rencontre de nombreux réalisateurs avec qui je travaille toujours : N. Troshinsky, A. Siqueira et beaucoup d’autres...

Je travaille également en post production son pour des documentaires avec des réalisateurs indépendants.

Je monte en  2008 un collectif de réalisations sonore : « Le zèbre et la mouette  », groupe d’activités artistiques pluridisciplinaires autour du son.

Entre autres réalisations, des pièces radiophoniques hebdomadaires, plusieurs installations sonores "vivantes", et un grand projet en cours d’ « observatoire mobile des sons vivants », installation-spectacle basée sur un bestiaire d’êtres vivants imaginaires purement sonores.

Ayant fais le choix de quitter le régime de l’intermittence, je complète ces activités par d’autres projets artistiques ou militants. Je fais du développement et graphisme pour le web (entre autres, site du journal régional satirique le Ravi), et j’ai travaillé 2 ans pour une association de producteurs en circuits courts : distribution de produits biologiques ou paysans, promotion et information sur l’agriculture paysanne auprès du public.

Je cherche aujourd’hui au travers de mes activités, une cohérence sociale, humaine et artistique.

Je m’interroge en particuliers sur l’outil sonore comme vecteur de transmission d’un vécu émotionnel, vise une réappropriation du domaine sensible en réaction à l’esthétique du choc et au sensationnalisme de la société du spectacle. Je vois les pratiques du son comme un moyen d’aller vers une meilleure écoute du monde, de l’autre et de soi, vers un ancrage de l’individu dans le monde, dans son corps, ouvert à son environnement social et environnemental. Le son me semble enfin un outil puissant de conservation d’une mémoire commune ou individuelle, par son statut d’ « art fixé en mouvement  »,

Je fais en sorte aujourd’hui, de concrétiser cette vision dans des projets éclectiques, à la rencontre de publics moins connaisseurs. Il faut aussi à mon sens revoir les manières de penser les échanges et les installations : ramener la technologie à sa place d’outil, replacer au centre la question du sens et du contenu, se libérer une fois pour toute d’une pseudo objectivité des techniques de prises du réel (image ou son), et donc poursuivre la réflexion sur l’acte de conservation et de réactivation mémorielle, qu’il soit artistique, pédagogique ou historique.



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