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Alban Guillemot


Parallèlement à sa formation en sciences physiques à l’université Paris VII et à la découverte de discipline aussi étrange que fascinante que sont la thermodynamique, la mécanique quantique ou encore la didactique des sciences, il suit un compagnonnage qui durera dix années avec le conteur Charles Piquion. Cette rencontre décisive lui permet de s’initier aux arts du récit, au collectage et à développer une approche anthropologique expérimentale et sociale des publics, notamment ceux rencontrés dans la rue.

Il prolonge sa formation en licence d’art du spectacle à Paris III, en travaillant avec Eloi Recoing (mise en scène), Monique Banu-Borie (dramaturgie et anthropologie), Marie-Madeleine Mervant-Roux (activité du spectateur) ou encore François Lazaro (théâtre objet). Plus tard, à l’E.N.S.A.T.T., il se forme à l’écriture sonore et aux outils numériques interactifs avec des intervenants comme Daniel Deshays, François Weber ou encore Michel Maurer. Il collabore ensuite avec différents metteurs en scène de théâtre : Matthieu Roy, Michel Raskine, Jean-Claude Gal, Christophe Giordano, Mohammed Brikat, Anne Montfort, Valérie Crunchant) et poursuit son travail autour du conte, et du récit oral, avec la compagnie du Cercle.

Son univers sonore se caractérise par des matières minimalistes et suggestives s’appuyant souvent sur un travail de collectage mélangeant les langues. Il se passionne pour la scénographie sonore et la réflexion autour de l’activité du spectateur. Ce qui le pousse à s’interroger et à expérimenter autour des nécessaires rencontres possibles entre lien social et gestes artistiques.

En 2009, avec des collègues lyonnais, il fonde le collectif le Zèbre et la Mouette. Ils travaillent sur des projets d’installations sonores sur la voie publique où l’accès aux sons et les conditions d’écoute sont un enjeu majeur. La façon d’animer et de parler des sons permet tout simplement d’élargir le type de public touché pour aller vers des personnes sensibles à l’écriture sonore mais qui trop souvent n’ont pas les codes. Cette contrainte, étonnamment, développe avec puissance l’imaginaire créatif de l’écriture sonore et la scénographie dans laquelle elle s’exprime.

Il a récemment collaboré avec le GMVL dans le cadre du festival des 38ème rugissants pour la pièce STUDIO BABEL, pour la quelle il a réalisé la programmation du logiciel en charge de la diffusion des sons.



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